Page:Laforgue - Œuvres complètes, t1, 1922.djvu/93

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Gaz, haillons d’affiches,
Feu les casinos,
Cercueils des pianos,
Ah ! mortels postiches.

— « Déjà la nuit, qu’on surveille à peine
Le frou-frou de sa titubante traîne. »

Romans pour les quais,
Photos élégiaques,
Escarpins, vieux claques,
D’un coup de balai !

— « Oh ! j’ai peur, nous avons perdu la route ;
Paul, ce bois est mal famé ! chut, écoute… »

Végétal fidèle,
Ève aime toujours
LUI ! jamais pour
Nous, jamais pour elle.

— « Ô ballets corrosifs ! réel, le crime ?
La lune me pardonnait dans les cimes. »