Page:Laforgue - Œuvres complètes, t1, 1922.djvu/97

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Oh ! que d’après-midi d’automne à vivre encore !
Le Spleen, eunuque à froid, sur nos rêves se vautre.
Or, ne pouvant redevenir des madrépores,
Ô mes humains, consolons-nous les uns les autres.
Et jusqu’à ce que la nature soit bien bonne,
Tâchons de vivre monotone.

Coblentz. Juillet 1883.