Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/164

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que, de toutes les organisations, c’est celle de l’homme qui est la plus composée et la plus perfectionnée dans son ensemble, comme dans celui des facultés qu’elle lui procure. [1]

Quatrième fait : L’organisation de l’homme étant la plus composée et la plus perfectionnée de toutes les organisations ; l’homme ensuite tenant aux animaux par l’organisation ; enfin, par cette dernière encore, les animaux différant plus ou moins considérablement entr’eux ; c’est un fait certain qu’il existe des animaux qui se rapprochent beaucoup de l’homme, sous le rapport de l’organisation ; qu’il s’en trouve d’autres qui, sous le même rapport, s’en éloignent davantage que ceux-ci ; et que, sous la même considération, d’autres encore en sont considérablement écartés.

De ces quatre faits, trop reconnus et trop positifs pour qu’il soit possible d’en contester raisonnablement aucun, la conséquence suivante résulte nécessairement.

  1. Plusieurs animaux offrent, dans certains de leurs organes, un perfectionnement et une étendue de facultés dont les mêmes organes, dans l’homme, ne jouissent pas. Néanmoins, son organisation l’emporte en perfectionnement dans son ensemble, sur celle de tout animal quelconque ; ce qui ne peut être contesté.