Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/191

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ont diversifié toutes leurs races presqu’à l’infini. [1]

D’après les considérations que je viens d’exposer, qui ne reconnaît la cause qui fait que, dans une même classe d’animaux, chaque système d’organes particulier ne suit pas, dans toutes les races, le même ordre, soit de perfectionnement, soit de dégradation !

Enfin, qui ne voit que, malgré les anomalies diverses, provenues de la cause citée, la progression dans la composition de l’organisation animale, ne s’en est pas moins exécutée d’une manière très-remarquable, et qu’elle indique clairement la marche des opérations de la nature à l’égard des animaux !

Puisque ces animaux, chacun dans leur espèce, doivent à la nature et aux circonstances leur existence et tout ce qu’ils sont, essayons maintenant de montrer quels sont les moyens qu’elle a employés, d’abord, pour instituer la vie dans les corps qui en jouissent ; ensuite, pour former, en ceux qui en offraient la possibilité, des organes particuliers, les développer progressivement, les varier, les multiplier, et finir par les cumuler dans les plus perfectionnées des organisations animales.

  1. Philosophie zoologique, vol. I, p. 218.