Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/233

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et prépare la formation des ovaires ; qu’alors, des organes fécondateurs et des ovules contenant un embryon susceptible d’être fécondé, ont pu être établis ; que le système spécial pour la reproduction étant formé, il a donné lieu d’abord à la génération des ovipares et des ovo-vivipares ; et que ce système, ensuite, est parvenu à amener la plus perfectionnée des générations, celle des vrais vivipares, qui donne la vie active à l’embryon dans l’instant même qu’il est fécondé.

Si je considérais, après cela, le système spécial de la respiration, système important et devenu nécessaire lorsque l’organisation animale perdit sa première simplicité, je montrerais :

Que ce système n’a commencé que par des trachées aquifères qui fournissent la plus faible des influences respiratoires ; qu’ensuite, il fut changé en trachées aérifères, un peu plus puissantes en influence que les premières, l’oxigène qui fournit cette influence se dégageant plus aisément de l’air que de l’eau ; que, néanmoins, dans les uns et les autres des animaux qui respirent par des trachées, le fluide respiré allant lui-même par-tout au-devant du fluide nourricier, ne peut, par la lenteur de son introduction et de son mouvement, fournir encore qu’une influence bien faible ; qu’ensuite, dès que la circulation fut établie, les trachées respiratoires fuirent changées en branchies locales, qui ne