Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/385

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Second principe : Parmi les organisations dont les plans sont différens de celui qui comprend l’organisation choisie comme point de comparaison, celles qui offriront lui ou plusieurs systèmes d’organes semblables ou analogues à ceux qui font partie de l’organisation à laquelle on les compare, auront un rang supérieur à celles qui auraient moins de ces organes, ou qui en manqueraient.

A l’aide des trois sortes de rapports ci-dessus indiquées, et des principes qui s’en déduisent, l’on déterminera facilement les distinctions des espèces et celles des masses diverses qu’elles doivent former ; et ensuite l’on décidera, sans arbitraire, le rang de chacune de ces masses dans la série. Dès lors, la science cessera d’être vacillante dans sa marche.

    Mais, nos efforts seraient incomplets et laisseraient encore une grande prise à cet arbitraire, si nous n’entreprenions de fixer la valeur des rapports particuliers, c’est-à-dire, de ceux que l’on obtient par la comparaison d’organes intérieurs particuliers, considérés isolément dans différens animaux.

* *         Rapports entre des parties semblables ou analogues, prises isolément dans l’organisation de différens animaux, et comparées entr’ elles.

La quatrième sorte de rapports n’embrasse que les rapports particuliers entre des parties non modifiées.