Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/43

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
13
PRÉLIMINAIRE

la nature des objets dont ils s’occupent, quelles sont les causes des modifications ou des variations auxquelles ces objets sont tous assujettis, quels sont les rapports de ces mêmes objets entr’eux, et avec tous les autres que l’on connoît, etc., etc.

C’est parce que l’on ne suit pas assez la méthode que je viens de citer, que nous remarquons tant de divergence dans ce qui est enseigné à cet égard, soit dans les ouvrages d’histoire naturelle, soit ailleurs ; et que ceux qui ne se sont livrés qu’à l’étude des espèces, ne saisissent que très-difficilement les rapports généraux entre les objets, n’aperçoivent nullement le vrai plan de la nature, et ne reconnoissent presque aucune de ses lois.

Convaincu, d’une part, qu’il ne faut pas suivre une méthode qui rétrécit et borne ainsi les idées, et de l’autre me trouvant dans la nécessité de donner une nouvelle édition de mon Système des Animaux sans vertèbres, parce que les progrès rapides de l’anatomie comparée, les nouvelles découvertes des zoologistes, et mes propres observations, me fournissent les moyens d’améliorer cet ouvrage ; j’ai cru devoir rassembler dans un ouvrage particulier, sous le titre de Philosophie zoologique, 1.o les principes généraux relatifs à l’étude du règne animal ; 2.o les faits essentiels observés, qu’il importe de consi-