Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/433

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cette comparaison, en citant les observations et les faits connus.

Quant à l’équipage du mouvement, son existence et ses facultés sont maintenant bien connues, ainsi que la plupart des lois qui déterminent ses diverses fonctions.

Mais quant au ressort, moteur essentiel, et provocateur de tous les mouvemens et de toutes les actions, il a jusqu’à présent échappé aux recherches des observateurs : je me flatte cependant de le signaler, dans le chapitre suivant, de manière qu’à l’avenir on ne puisse le méconnoître.

Mais auparavant, continuons l’examen de ce qui constitue essentiellement la vie.

Puisque la vie, considérée dans un corps, résulte uniquement des relations qui existent entre les parties contenantes et dans un état approprié de ce corps, les fluides contenus qui y sont en mouvement, et la cause excitatrice des mouvemens, des actions et des réactions qui s’y opèrent ; on peut donc embrasser ce qui la constitue essentiellement dans la définition suivante.

La vie, dans les parties d’un corps qui la possède, est un ordre et un état de choses qui y permettent les mouvemens organiques ; et ces mouvemens, qui constituent la vie active, résultent de l’action d’une cause stimulante qui les excite.

Cette définition de la vie, soit active, soit sus-