Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/8

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
iv
AVERTISSEMENT.


Ces considérations, auxquelles je ne pus refuser mon attention, me portèrent bientôt à examiner en quoi consiste réellement la vie, et quelles sont les conditions qu’exige ce phénomène naturel pour se produire, et pouvoir prolonger sa durée dans un corps. Je résistai d’autant moins à m’occuper de cette recherche, que je fus alors convaincu que c’étoit uniquement dans la plus simple de toutes les organisations, qu’on pouvoit trouver les moyens propres à donner la solution d’un problème aussi difficile en apparence, puisqu’elle seule offroit le complément des conditions nécessaires à l’existence de la vie, et rien au delà qui puisse égarer.

Les conditions nécessaires à l’existence de la vie se trouvant complètes dans l’organisation la moins composée, mais aussi réduites à leur plus simple terme ; il s’agissoit de savoir comment cette organisation, par des causes de changemens quelconques, avoit pu en amener d’autres moins simples, et donner lieu aux organisations, graduel-