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COMMENTAIRE


DE LA ONZIÈME MÉDITATION




On voit assez, par les formes un peu mythologiques de cette élégie, qu’elle est d’une date très-antérieure aux Méditations. Elle est du temps où j’écrivais Sapho, où j’imitais au lieu de sentir par moi-même. C’est la philosophie voluptueuse et sensuelle d’Horace, d’Anacréon, d’Épicure : ce n’est pas la mienne. Le génie grave et infini du christianisme poétique n’a point passé par là.