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VINGTIÈME
MÉDITATION



LA LIBERTÉ
OU UNE NUIT À ROME


À ÉLI., DUCH. DE DEV…


Comme l’astre adouci de l’antique Élysée,
Sur les murs dentelés du sacré Colisée
L’astre des nuits, perçant des nuages épars,
Laisse dormir en paix ses longs et doux regards.
Le rayon qui blanchit les vastes flancs de pierre,
En glissant à travers les pans flottants du lierre,
Dessine dans l’enceinte un lumineux sentier :
On dirait le tombeau d’un peuple tout entier,