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DIXIÈME
MÉDITATION
PRIÈRE DE L’INDIGENT
1846
Ô toi dont l’oreille s’incline
Au nid du pauvre passereau,
Au brin d’herbe de la colline
Qui soupire après un peu d’eau ;
Providence qui les console,
Toi qui sais de quelle humble main
S’échappe la secrète obole
Dont le pauvre achète son pain ;