Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 29.djvu/408

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vaient sur le sable avec le sang de leurs propres veines les héroïsmes, les défaillances ou les agonies du cœur humain.

Cela dit, je reprends ces notes où je les retrouve, et je ne rougis que d’une seule chose devant les critiques, c’est de n’avoir ni l’âme de saint Augustin, ni le génie de Jean-Jacques Rousseau, pour mériter, par des indiscrétions aussi saintes, aussi touchantes, le pardon des âmes tendres et la condamnation des esprits prudes qui prennent tout mouvement de l’âme pour une obscénité, et qui se voilent la face dès qu’on leur montre un cœur.