Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 5.djvu/436

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Aimons-nous ! nos rangs s’éclaircissent,
Chaque heure emporte un sentiment ;
Que nos pauvres âmes s’unissent
Et se serrent plus tendrement !

Aimons-nous ! notre fleuve baisse ;
De cette coupe d’amitié
Que se passait notre jeunesse,
Les bords sont vides à moitié.