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Page:Lambeau - Histoire des communes annexées à Paris en 1859. La Chapelle Saint-Denis.djvu/67

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LA CHAPELLE-SAINT-DENIS

Nous n’avons pas rencontré la trace de reconstruction d’une autre grange, bien que son utilité était toujours démontrée par le fonctionnement des dîmes, qui exista jusqu’à la Révolution.

Le village de la Chapelle connut aussi d’autres charges, rentes et impositions, levées ou perçues pour des besoins divers, et au profit de certaines autorités.

Par ses lettres données à Paris, au mois de janvier 1284, le roi Philippe III, dit le Hardi, en récompenses des services que lui rendirent Hernier, son écuyer, et Catherine, sa femme, leur donne, pour eux et leurs héritiers, des rentes en avoine et en poules, à la Chapelle-Saint-Denis et à Aubervilliers, et les droits sur la vente des cuirs de la foire du Landit[1].

Le vendredi de janvier 1294 après la tiphaine, une requête était présentée à l’abbé de Saint-Denis, par les Prévôt et Échevins de Paris, dans le but d’avoir permission de lever une coutume sur sa terre de la Chapelle, pour le rétablissement du pont Saint-Ladre et la chaussée des environs[2].

Lever une coutume, dans l’espèce, s’appliquait à un droit de passage dans le village pour l’entretien des ponts. La Chapelle-Saint-Denis figure également dans la liste des localités de la Vicomté de Paris qui participèrent a la :

Queullete de dix mille livres parisis que la Ville de Paris peia pour la chevallerie du Roy Loys fils le Roy Philippe le Bel, l’an M.CCC. XIII[3].

Avant l’année 1375, les habitants de la Chapelle, comme ceux des autres localités, étaient astreints à l’hébergement et

  1. Archives Nationales. K. 35, n° 9. (Document enregistré en la Chambre des Comptes le 9 décembre 1739.)
  2. Archives Nationales. S* 2419 f* 101.
  3. Histoire de la Ville de Paris, par MICHEL FELIBIEN, 1725. Preuves, t. V, p. 621.

LA CHAPELLE-SAINT-DENIS.