Aller au contenu

Page:Lambeau - Histoire des communes annexées à Paris en 1859. La Chapelle Saint-Denis.djvu/78

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LA CHAPELLE-SAINT-DENIS

Le complément indispensable de cette pièce est le plan manuscrit qui y correspond, et qui, à l’aide de numéros, identifie la situation des immeubles qu’elle a détaillés. On trouvera également annexé à cet ouvrage. La consultation de ces deux documents permettra de se rendre compte de l’emplacement exact de l’église, du presbytère, de l’audience pour la justice, de la geôle, de la maison de la fabrique, du nouveau cimetière, et des logis notoires de la localité. Signalons, entre autres, le n° 31, Grande-Rue, où pendait pour enseigne le Lion d’Or, et où habitait alors Louis Lhuillier, écuyer, sieur de la Chapelle, un proche parent, sans doute, du poète Chapelle ; et aussi les noms des vieux habitants du pays : les Pigalle, les Ruelle, les Boucault, les Le Faucheur, etc.

Presque toutes les personnes dénommées dans la nomenclature possédaient des terres hors du village, et dans les quarante-trois cantons ou lieux dits de la seigneurie de Chapelle-Saint-Denis, cantons dont quelques-uns étaient situés sur les territoires de localités voisines, mais appartenaient néanmoins à la même seigneurie[1].

On peut penser que durant la longue existence de la Terre et seigneurie de la Chapelle, il fut établi d’autres terriers que celui dont nous venons de parler. C’est ainsi que des Lettres patentes du mois de février 1612 autorisaient l’Aumônier à en faire constituer un[2].

En consultant certains registres cueillerets on trouverait également beaucoup de renseignements concernant la topographie et les habitants ; citons, notamment, celui de l'année 1759, intitulé : Cueilleret de la seigneurie de la Chapelle, de Saint-Ouen et la Vilette Saint-Lazare, appartenante a

  1. Archives Nationales. S* 2713.
  2. Archives Nationales. S* 2419.