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Page:Lambeau - Histoire des communes annexées à Paris en 1859. La Chapelle Saint-Denis.djvu/83

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LA CHAPELLE-SAINT-DENIS

Ruelle Noire-Dame, cote Q. (Actuellement rue de la Madone), pas de numéro de porte cochère et pas d’inscription.

Rue des Orfèvres, cote R. (Actuellement rue des Roses), cinq numéros de porte cochère ; plus deux inscriptions : l’une à droite, sur la maison du sieur Gamard ; l’autre à gauche, sur la maison de la dame Mercier de la Jonchère, au coin de la Grande-Rue.

Ruelle de la Borne, cote S. (Probablement impasse actuelle de la Chapelle ?), pas de numéro de porte cochère, mais une inscription, à droite, sur la maison du sieur des Murs, à l’encoignure de la Grande-Rue.

Ruelle au Curé, cote T. (Actuellement impasse du Curé), pas de numéro de porte cochère, mais deux inscriptions : l’une à droite, sur la maison du curé de la Chapelle, à l’encoignure de la Grande Rue ; l’autre à gauche, sur la maison de la demoiselle Faucheur, à l’encoignure de la Grande Rue.

Suite de la rue du faubourg Saint-Denis, cote A. Cette voie n’est autre que la Grande Rue actuelle de la Chapelle, depuis la rue Marcadet jusqu’au rond-point. Elle comptait dix-neuf numéros de portes cochères à gauche en venant de Paris, et treize à droite[1].

Deux inscriptions avaient été apposées à son extrémité, c’est-à-dire du côté du rond-point ou de la campagne, l’une sur la dernière maison à droite, appartenant à la dame Mercier de la Jonchère, à l’encoignure de la rue des Orfèvres ; l’autre à gauche, sur la maison de la dame Levesque, non loin du chemin de Saint-Ouen.

  1. Sur ces 32 maisons à portes cochères, on comptait alors, d’après le procès-verbal de bornage de 1728-1729, le nombre respectable de 15 marchands de vin, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y en avait pas d’autres, installés dans les maisons plus modestes et petites portes. (Archives Nationales. Q1 1099172.)

LA CHAPELLE-SAINT-DENIS.