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COMBORN — COMBREUX

vicomte de Comborn passa dansla mouvance de l’évoque de Limoges au commencement du xiv a siècle, sinon plus tôt. Elle l’ut léguée par le dernier vicomte Amanieu à la maison de Pompadour en 1508 et se fondit dans ses domaines.

Bibl. : Nadaud, Nobiliaire du diocose et de la généralité de Limoges, t. I, 2 e éd. — Généalogie des vicomtes de Comborn en Bas-Limousin, dans le Bulletin de la Société liistorique de Brive, 18S’J, XI.

COMBOURG. Ch.-l. de cant. du dép. d’Ille-et-Vilaine, arr. de Saiut-Malo, sur un étang d’où sort le Linon ; 5,905 hab. Stat. du cli. de fer de l’Ouest, ligne de Rennes à Saint-Malo. Tanneries. Conibourg, composé presque tout entier de maisons à pignon du xvi e siècle dominées par le château, offre un aspect très pittoresque. Le château (mon. hist.) se compose de quatre bâtiments disposés en rectangle autour d’une grande cour, et de quatre tours crénelées. La plus grosse, nommée la tour du Maure, a été construite eu 10-16 par l’évèque de Dol, Junken. L’ancien château féodal fut agrandi et complété au xiv e et au xv e siècle, par ses possesseurs successifs, les Tinténiac, les Duguesclin et surtout par Geoffroy de Chàteaugiron, capitaine de Rennes vers 1420. Il a été restauré de nos jours. Après avoir longtemps appartenu à la maison de Goetqtien, il passa au xvn e siècle au maréchal de Duras, puis à René-Auguste de Chateaubriand, père du grand écrivain ; celui-ci y passa une partie de son enfance et en hérita de son frère aine mort sur l’échafaud révolutionnaire ; il a longuement parlé de cette résidence dans ses Mémoires d 1 outre-tombe. COMBOURTILLÉ. Corn, du dép. d’Ille-et-Vilaine, arr. et cant. S. de Fougères ; 619 hab.

CO M BOVIN, (’oui. du dép. de. la Drôme, arr. de Valence, cant. de Chabeuil ; 590 hab.

COMBRAILLE (Combralia). Ancien pays de France, qui, au moment de la Révolution, était compris dans le diocèse de Limoges et le gouvernement militaire d’Auvergne. Il avait pour capitale Evaux (Creuse), siège d’une élection de la généralité de Moulins et d’une maîtrise des eaux et forêts. C’est sans fondement que l’antiquaire Barailon a voulu retrouver dans le pays de Combraille le territoire des Cambiovicenses mentionnés sur la carte de Peutinger. Le nom de Combraille apparaît à la fin du xu e siècle ; il a du s’appliquer d’abord à une région naturelle comprenant la partie N.-E. du diocèse de Limoges et débordant sur le diocèse de Clermont jusqu’à Montaigu-en-Combraille (Puy-de-Dôme). Montaigu et sa chàtellenie, possédés de bonne heure par les sires de Bourbon, n’ont pas suivi les destinées de Ta Combraille proprement dite, ( [erre, seigneurie ou baronnie de Combraille) qui a successivement appartenu à la maison de Chambon, aux comtes d’Auvergne (jusqu’en 1386), aux Bourbons, auxMontpensier et à la famille d’Orléans. La baronnie de Combraille comprenait cinq châtelïentes : Evaux, Chambon, Auzance, Lépaud et Sermur. Elle a été entièrement englobée par le dép. de la Creuse, où elle forme les deux cantons d’Evaux et d’Auzance, le canton de Chambon (moins deux communes, qui étaient de la Marche), plus les corn, du Chauchet et de la Serre-Bussière-Vieille (cant. de Chénerailles), de Lupersat et de Mainsat en partie (cant. deBellegarde). Un des dix-huit archiprêtrés du diocèse de Limoges portait le nom d’archiprêtré de Combraille, et le titre en fut réuni en 1288 à la cure de Lupersat. L’archiprètré avait une étendue plus considérable que la baronnie de Combraille, car il franchissait la Creuse, à l’O., pour englober, sur la rive gauche les paroisses d’Ahun, Saint-Yrieix-les-Bois, Saint-Hilaire-la-Plaine et la Saunière, et au N. il comprenait presque toute la partie du Berry qui faisait partie du diocèse de Limoges. Ant. T.

BrisL. : Joulliktton, Histoire de la Marche et du pays de Combraille ; Guéret, 1815.

COM BRAILLES. Coin, du dép. du Puy-de-Dôme, arr. de Riom, cant. dePontaumur ; 611 hab. Eglise du xvu e siècle. Château de la même époque, construit par Gabriel de Bosredon dont la famille possédait la seigneurie de Combrailles depuis le mariage d’un Bosredon avec l’héritière de la maison de Chaslus. Lanterne des morts (mon. hist.). L. F. COM BRAN D. Coin, du dép. des Deux-Sèvres, arr. de Bressuire, cant. de Cerizay ; 1,269 hab. COMBRAY. Coin, du dép. du Calvados, arr. de Falaise, cant. de Thurv-llarrourt ; 280 hab.

COM B RE. Coin, du dép. de la Loire, arr. de Roanne, cant. de Perreux ; 454 hab.

COMBRÉE. Coin, du dép. de Maine-et-Loire, arr. de Segré, cant. de Pouancé ; 1,889 hab. Collège erclésiastique. Vaste église moderne.

COMBRÈS. Coin, du dép. d’Eure-et-Loir, arr. de Nogent-le-Rotrou, cant. do Thiron-Gardais ; 731- bah. COMBRES. Coin, du dép. de la Meuse, arr. de Verdunsur-Meuse, cant. de Fresnes-en-Woèvre ; 441 hab. COM BRESSOL. Coin, du dép. de la Corrèze, arr. d’Ussel, cant. de Meyinac ; 1,262 hab.

COMBRET. Coin, du dép. de l’Aveyron, arr. de Saint-Affrique, cant. de Saint-Sernin, sur un promontoire de 471 m. que contourne la Rance ; 1,125 hab. Il ne reste plus que des ruines de l’ancienne enceinte et du château, dont on constate l’existence dès le. xuT siècle. Une partie de l’église est romane, l’autre est gothique. C. C. COMBRET. Corn, du dép. de la Lozère, arr. de Mende, cant. de Villefort ; 155 hab.

COMBRÉTACÉES {Combretaeeœ R. Rr.). Famille de Végétaux-Dicotylédones, comprenant les Myrobalam’es de A. Juss. et les Terminaliées de Geoffroy Saint-Hilaire. Ses représentants sont des arbres ou des arbrisseaux, dressés ou grimpants, souvent épineux, dont les caractères principaux peuvent se résumer ainsi : feuilles opposées, alternes ou verticillées, dépourvues de stipules ; fleurs hermaphrodites, parfois polygames-dioïques ou unisexuées, à périanthe double, tétramère ou pentamère, avec un nombre égal ou double d’étamines à anthères introrses, déhiscentes par deux fentes longitudinales ; corolle quelquefois nulle ou peu développée ; ovaire infère, le plus ordinairement à une seule loge contenant un nombre variable d’ovules anatropes, suspendus à des placentas pariétaux ; fruit tantôt drupacé et muni de sillons ou de côtes, tantôt coriace et pourvu d’ailes parfois très développées ; graine unique ; à embryon pourvu ou non d’un albumen. — Les Combrétacées habitent pour la plupart les régions tropicales du globe. M. IL Bâillon, qui les place entre les Castanéacées et les Rhizôphoracées (V. Hist. des plantes, VI, p. 260), répartit les douze genres qu’elle renferme dans les trois groupes suivants : 1° Comdrétéks, Combretum L., Quisqualis L., Lumnitzera Willd., Laguncularia Gaertn., Macropteranth.es F. Muell., Guiera Adans., Çalycopteris Lamk, et lerininalia L. ; 2° Nysséks, Nijssa L., Camptotheca Desne et Davtdia II. Bn. ; 3° Alangiées, Altuitjium Lamk. Ed. Lef. COMBRETUM {Combretum Lœfl.). Genre de plantes qui a donné son nom à la famille des Combrétacc s es (V. ce mot). Les fleurs, hermaphrodites ou polygames-dioïques, ont un réceptacle concave, sur les bords duquel s’insèrent le calice et la corolle. L’ovaire, uniloculaire, devient à la maturité un fruit coriace ou légèrement charnu, renfermant une seule graine à embryon dépourvu d’alhumen. — Les Combretum sont disséminés dans les régions chaudes de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique. Le C. alternifolium Pers. (Poivrea alternifolia DC), espèce américaine, est connu sous le nom vulgaire de Chigomier. Son écorce contient en abondance un suc gommeux et glutineux, avec lequel les naturels des bords de l’Orénoque font une sorte de colle-forte appelée Bejuro de Guayca. Le C. coccineum Lamk {Poivrea coccinea DC), des îles Mascareignes, est fréquemment cultivé dans les serres de l’Europe pour ses belles fleurs écarlates, disposées en grappes terminales. Ed. Lef.

COMBREUX. Coin, du dép. du Loiret, arr. d’Orléans, cant. de Chàteauneuf-sur-Loire ; 433 hab.