Aller au contenu

Page:Lamirault - La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, tome 19.djvu/497

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

— 483 —

chassé de Lyon quand la ville s’insurgea le 24 févr. 4589 en faveur de la Ligue. Après l’assassinat de Henri III, l’habile Guillaume sut gagner la confiance de Henri IV. Il mourut peu après de la douleur d’avoir perdu son fils unique.

GUADAGNINI. Nom d’une famille de luthiers italiens dont les instruments ne prennent place qu’au second rang parmi les produits de la belle lutherie. Lorenzo, élève d’Ant. Stradivarius, se fixa à Plaisance vers -1695, puis à Milan et exerça jusqu’en l’année 1742. Il eut un fils, Giam-Battista, qui naquit à Plaisance ou à Crémone en 1711, et habita Milan et Turin, après un court séjour dans sa ville natale ; il mourut le 48 sept. 1786, luthier du duc de Parme. Deux de ses enfants embrassèrent la profession paternelle : le premier, Gaetano, s’occupa beaucoup plus de réparations que de construction ; le second, Giuséppe, après avoir travaillé avec son père à Turin, s’établit à Pavie. Son frère Gaetano eut un fils, Carlo, qui s’adonna principalement à la facture des guitares, et dont les enfants, Gaetano, Giuscppe, Felice, en s’occupant surtout de réparations, n’ajoutèrent rien à l’éclat du nom. L’ainé eut en 1831 un fils nommé Antonio, qui mourut en 1881, après avoir donné le jour aux derniers rejetons de cette famille actuellement à Turin, dont la gloire a toujours été en déclinant. Constant Pierre.

GUADAJOZ. Rivière d’Espagne (Andalousie), qui se forme par la réunion de nombreux ruisseaux descendus de la sierra de Pnego, reçoit sur sa gauche le Marbello, fertilise une riche campagne et va se jeter dans le Guadalquiyir, en aval de Cordoue, après un cours de 120 kil. environ.

GUADALAJARA. I. Ville d’Espagne, ch.-l. de la province du même nom (Nouvelle-Castille), à 56 kil. N.-E. de Madrid, sur le chemin de fer de Madrid à Saragosse, sur la me gauche du Hénarès, à 695 m. d’alt. ; 10,944 hab. Elle a un aspect triste et pauvre, avec des murs d’enceinte en ruine, mais renferme un édifice remarquable qui sert à lecole du génie militaire (Academia de ingénieros). Jadis la ville avait d’importantes fabriques de draps ; elle n a plus que quelques manufactures de serge et de flanelle. II. Une des provinces d’Espagne, formée dans la Nouve le-CastilIe, appelée en 1809 province du Haut-Tage. Elle est située entre celles de Soria et de Saragosse au N celle de Téruel à l’E., celle de Cuenca au S., celle de Madrid à l’O. Dans l’O., au S. et au centre elle est composée de hauts plateaux, tandis que, dans l’E., elle est couverte par des massifs montagneux se rattachant à la ligne de partage des eaux de la péninsule ibérique et au N. par la sierra Pela, qui forme le prolongement oriental de la sierra de Guadarrama. Elle est arrosée par de nombreux cours d’eau, par le Tage grossi du Gallo et par ses afiluents de droite, le Tajuna et le Hénarès. Le climat y est très rude ; sur les points élevés les hivers sont rigoureux et partout les étés sont torrides. Le pays est fertile, surtout dans la partie méridionale appelée la A tcarria, et produit des céréales, des légumes ; il y a peu de vignes et d oliviers, mais de riches pâturages. Le sol est bien arrose et partagé entre un grand nombre de propriétaires. Il y a des ruines de houille peu ou point exploitées, des mines de plomb argentifère et de fer très productives (Hiendelaenc. na, Pardos, Setiles). L’industrie, qui était jadis très active a Guadalajara et P.rihuega, est aujourd’hui presque morte et ne consiste plus que dans la fabrication de serge et flanelle (Guadalajara, Brihuega), de toiles de lin et de chanvre (Siguenza, Alcocer, Argecillo), du papier (divin, et Gargotes), du verre (Arbeleta et Recuenco), des meubles (Atienza). La province a une superficie de 12,113 kil q et une pop. de 205,495 hab. Elle est divisée en 9 districts qui sont : Atienza, Brihuega, Cifuentes, Cogolludo, Guadalajara, Molma, Pastrana, Sacedon, Siguenza, et 398 communes. Elle est traversée dans sa partie N.-O. par le chemin de fer de Saragosse à Madrid. Ë Cat

GUADALAVIAR, appelé aussi Turia. Eleuve d’Espagne GLADAGNI - GUADALQUIVIR

dont le nom parait être dérivé de l’arabe oued El-Abiod la nv.ere blanche ; . a sa source, non loin de celle du Tage dans la Muela de San Juan (1610 m.), passe près m ?rr a V^ lieu , de prolonds défilés et «>ule d’abord de 10. à I E. A Teruel, après avoir reçu sur sa rive gauche un très fort torrent, VAffhmbra, il suit la direction de celui-ci et s’mcline du N. au S., passe de la province de leruel dans celle de Valence, coule entré de hautes montagnes et à travers des défilés pittoresques et débouche dans la belle huerta de Valence qu’il irrigue de ses nombreux canaux entremêlés à ceux du Jucar Dans sa partie inférieure, il n’a de l’eau qu’à l’époque des pluies ; en ete son large lit est presque à sec, rempli de bancs de sable et de pierres, au milieu desquels glissent que ques minces filets d’eau. Il se jette à la mer an S du Grao de Valencia, après un cours de 300 kil. environ • 1 aire de son bassin est évaluée à 8,000 m. a E Cat’ GUADALCANAL Ville d’Espagne, prov. de Sévît (Andalousie), dans le district de Cazalla de la Sierra à 80 M. N. de Séville, sur le chemin de i’er de cette ville a 1 Estremadure ; 5,741 hab. Elle a une certaine activité industrielle ; dans les environs on récolte de l’huile et du vin estime. Les mines de plomb argentifère, jadis importantes, sont maintenant inexploitées.

GUADALCAZAR. Ville du Mexique, Etat de San Luis Potosi, située au N.-O. de San Luis, à 1,650 m. au-dessus du niveau de la mer ; 13,350 hab. environ. Mines impor-GUADALEN Rivière de l’Espagne du S. (Andalousie). Elenalt dans la chaîne entre Guadiana et Guadalquivir, a l h. du dénie de Despena Perros, coule du N -E au S passe à l’E. de Linarès et se jette dans le Guadalquivir’par nunA^cTc T ès - Un ^ ours d ’ une centaine de kil. GUADALETE. Rivière d Espagne (Andalousie), formée S n c UTuTu’-iT ? U , rS d eau nés dans ,a sie ™ de SanCnstobal (1 700 m.), le rio dos Arcoset le Maiaceite passe au S de Jerez de la Frontera et débouche dans la baie de Cadix, après avoir traversé des marais salants ; son cours est de 120 kil. environ. Sur ses bords en 71 1, fut livrée la grande bataille qui donna l’Espagne aux Arabes. i,i p[ &

GUADALFEO. Rivière de l’Espagne méridionale (Andalousie), appelée, d après les localités où elle passe, rio de Ladiar, no de Orgiva, rio de Velezillo, rio de Motril ■ elle prend sa source dans la sierra Nevada qui lui envoie une masse d eau considérable lors de la fonte des neiees coule d abord de l’E. à l’O. entre la chaîne des Alpuiarras et la sierra Contraviesa, puis perce celle-ci par un défilé arrose la huerta de Motril et se jette dans la Méditerranée après un cours d une centaine de kil. p Càt an G hf DA S H rf E ;, Rivi , ère de rE W ^idionale (Andalousie) EllenaitdanslasierradeAlhama,passeau pied du plateau d’Anteque- , allant de l’E. à l’O. puis tourne brusquement vers le S. dans une coupure étroite, la -oi-e de los Gaitanes, que le chemin de fer franchit par dix huit tunnels et qui est des plus pittoresques, arrose ensuite la délicieuse vallée d Alora et va se jeter dans la Méditerranée par deux bras au S.-O. de Malaga, après un cours de liô k.l. Ses eaux, qui pourraient servir aux irrigations sont peu utilisées, et dans les périodes de crue le fleuve cause de grands ravages. v r AT

GUADALIMAR (V. Guadalquivir)

GUADALMEDINA.Petit fleuve de l’Espagne méridionale, prov. de Malaga, qui naît à 916 m. d’alt dans la sierra de Tejeda, descend en torrent et se perd dans la Méditerranée près de Malaga ; il est à sec une bonne partie de 1 année. y

GUADALOPE (V. Espagne [Géogr. phvs 1)

.GUADALQUIVIR. Un des grands fleuve ’d'Espagne ainsi appelé de l’arabe oued El-Kebir, la grande Se 1 prend naissance à 481 m. d’alt., à la Canada de las Fuen- £r.T5 p u • a r, N - d . ans - un ravin ’ ,rofond entre la sierra del Pozo a l’E. et la sierra de Cazorla ; au sortir