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UN CŒUR FIDÈLE

Mère Angélique, la supérieure, ainsi que M. le curé, qui venait de temps en temps voir les pensionnaires, leur parlaient souvent de la vocation religieuse.

— C’est la chose la plus sérieuse de votre vie, disaient-ils. Combien de jeunes filles, écoutant les mauvais appels du monde, faussent leur vocation et ne sont ensuite que des épaves ! Dieu vous appelle presque toutes à son saint Service ; si vous n’entendez pas sa voix c’est que vous méprisez sa grâce ou que votre âme n’est pas encore préparée. Priez, mes enfants ; entendez le divin appel. C’est le désir de Dieu, pour le plus grand nombre d’entre vous, que vous preniez place dans la légion de ses servan-