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UN CŒUR FIDÈLE

couvée ! Pour l’ordinaire fais-toi aider par ton père ; s’il peut se le rappeler, il était bon cuisinier « dans son temps. »

Elle recommanda aux plus jeunes d’être bien obéissants et promit, pour récompenser leur sagesse, d’emporter des bonbons qu’elle achèterait au retour dans les magasins du village.

La malade fut plusieurs jours entre la vie et la mort. Tout le temps que dura sa maladie elle ne voulut pas d’autres soins que ceux de sa fille, et la garde-malade improvisée dut y séjourner deux semaines.

Gros-Jean, ancien chef de cuisine dans les chantiers des États, aida Marie dans la préparation des repas, mais il restait à la jeune fille assez d’ouvrage pour s’occuper