Par comparaison de (3) et (4), en tenant compte de (1), il vient
(5) I/I(0) = (sum(-1…+1)(x*exp(a*x)*dx))/(sum(-1…+1)(exp(a*x)*dx)) = (ch(a))/(sh(a)) — 1/a
Les moments magnétiques moléculaires, déterminés par comparaison de cette théorie avec l’expérience, sont tels que 10 atteint rarement la valeur 3 X 10^(4), de sorte qu’à la température ordinaire la quantité a est au plus de l’ordre 10^(-6) H, et comme les champs que nous savons produire ne dépassent pas 50 000 gauss, a reste toujours petit par rapport à l’unité lorsque le champ extérieur II agit seul sur les molécules pour tendre à les orienter, comme c’est le cas pour les substances diluées. Le second membre de (5) développé en série suivant les puissances croissantes de a donne pour premiers termes
(ch(a))/(sh(a)) — 1/a = a/3 — (a^3)/45 +…
et l’on peut, quand a est petit devant l’unité, remplacer la relation (5) par a
I/I(0) = a/3
ou
I = [(I(0, 2))/(3*R*T