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d’où, en désignant toujours par C(m) la constante de Curie (I(0, 2))/(3*R) :

I*(T — Thêta) = (C(m))*H.

Comme dans le cas du paramagnétisme précédemment étudié, on doit avoir proportionnalité de l’aimantation au champ, le coefficient moléculaire correspondant Ki(m), étant donné par (C(m))/(T-Thêta). Au lieu de varier en raison inverse de la température absolue comme en l’absence d’actions mutuelles, il varie en raison inverse de l’excès de cette température sur celle du point de transformation, et n’existe que si cet excès est positif. La détermination expérimentale de Ki(m) permet de calculer la constante de Curie C(m) = Ki(m)*(T — Thêta) et d’en déduire le moment moléculaire I(0) = sqrt(3*R*C(m)). Cette méthode a été appliquée par M. WEISS et ses élèves à un grand nombre de substances, en particulier à la magnétite, aux métaux ferromagnétiques et à leurs alliages.

III.

Le cas de la magnétite traité par cette méthode est un des premiers qui ait mis M. WEISS sur la voie de son hypothèse des magnétons. Les déterminations de la constante de CURIE, faites pour la magnétite au dessus de son point de transformation, conduisent à des valeurs constantes da