qu’elle comporte au début, et sans signaler la portée limitée de ses conséquences, restreintes au domaine des mouvements d’en-semble, sans radiations émises, et sous faible vitesse. Bien plus, on a voulu faire converger vers elle toutes les autres sciences, préparant ainsi d’énormes difficultés à ceux qui auront reçu cet enseignement pour le jour prochain peut-être où la mécanique cessera d’occuper cette position centrale.
Voici par exemple ce que disait Cornu dans un article relatif à l’École polytechnique (Revue générale des Sciences, 1896, p. 898) : « Le cours de physique doit être dirigé vers la mécanique ; la tendance générale doit être de montrer comment les faits, réunis d’abord par des lois empiriques, finissent par rentrer dans les lois générales de la mécanique rationnelle. » Et il propose :
- 1° La mécanique rationnelle est à la base de l’enseignement polytechnique ;
- 2° Vu la durée restreinte des études, l’enseignement des autres sciences doit être orienté de manière à faciliter, à illustrer ou à compléter le cours de mécanique rationnelle. De sorte que dans le choix des matières à introduire ou à élaguer, le criterium décisif doit être la considération de leur importance au point de vue de l’enseignement de la mécanique.