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Page:Langevin - La physique depuis vingt ans, 1923.djvu/63

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VII. — ÉLECTRONS POSITIFS. RAYONS ALPHA

1. Rayons de Goldstein, rayons — Notre connaissance de la structure des charges positives est beaucoup moins avancée que pour les négatives. Deux cas importants nous mettent en présence de particules chargées positivement, en dehors des ions positifs dans les gaz conducteurs, constitués aussi par des agglomérations de molécules neutres autour d’un centre électrisé ; ce sont les kanal-strahlen de Goldstein, afflux de charges positives vers la cathode, et dont la déviation électrique et magnétique conduit pour le rapport à des valeurs variables d’abord dans de larges limites et plusieurs milliers de fois plus petites, en général, que pour les rayons cathodiques. La masse de ces centres positifs est donc de l’ordre de celle des atonies matériels.

Les rayons alpha des corps radioactifs, très absorbables et particulièrement faciles à observer dans le cas du polonium, qui n’en émet pas d’autres, se présentent comme tout à fait analogues aux kanal-strahlen. La masse des particules chargées positivement qui les constituent est de même ordre que celle des atomes d’hydrogène et leur vitesse ne dépasse pas à kilomètres par seconde, de sorte qu’il est impossible de vérifier si leur masse est d’origine entièrement électromagnétique. D’autre part, doit-on les envisager comme des électrons