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manuscrits

V. 795) A, C, B1 :Voir, dist Guillelmes, ja orras vérité.
B2 :Guillelme a dit : Dirait t’en vérité.
V. 812) A, C, B1 :desfiez, B2 : vilainé.
V. 992) A, C, B2 :Et un et altre, le prestre et li clerçon.
B2 :Crestien qui aorent vo saint nom.

B2, de son côté, a souvent la bonne leçon contre B1. Le début du poème suffit à le démontrer. B2 a les trois mêmes premières laisses que les autres familles, B1 les remplace par une tirade qui lui est particulière. B1 passe encore les vers 77, 115-123, 469, etc., donnés par B2 et confirmés par les autres familles.

Restent A1, A2, A3, A4.

A3, qui est du xive siècle, ne peut être la source d’aucun des trois autres, qui sont du xiiie siècle.

Je ne connais de A4 que les 40 premiers vers. Ils sont insuffisants pour nous montrer s’il descend ou non de A1 ou de A2 mais ils nous prouvent au moins que ni A1 ni A2 ne dérivent de lui, en offrant deux fautes que ceux-ci ne reproduisent pas v. 4) .I. nain juglere au lieu de Vilain juglere ; v. 5) .I. mot au lieu de Nul mot.

A1 ne descend pas de A2. En effet,


V. 825) A1 :Frere Guibert d’Andernas le meinz né.
B :Frere Guibert qui de nos est meinz nez.
A2 :Frere Guibert d’Andernas la cité.
V. 1721) A1 :Filz a bon roi, A3 et B1 : Filz de bon roi, A2 : Filz a baron.

Ce dernier exemple prouve encore que A3 ne descend pas de A2. — V. 1796) A1 et B : por tot l’or d’Avalons, A2 : por l’anor de Mascons. — V. 2610)