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clxvi
introduction

Que conjonction est de même élidé dans les vers 24, 125, 153, etc., en hiatus dans les vers 363, 376, 410, 759, 760, etc.

Se conjonction (lat. si) est tantôt élidé (vers 25, 68, 188, 227, 675, etc.), tantôt en hiatus (vers 183, 1063, 1087, etc.).

Ne conjonction est élidé 3 fois seulement (vers 154, 519, 868), partout ailleurs il est en hiatus (vers 23 (2 fois), 82, 202, 245, 579, 712, 2539, etc.).


II. — Polysyllabes.

Les cas d’élision et d’hiatus que je viens de signaler s’appliquent tous à des monosyllabes ; dans les cas suivants, au contraire, la question porte sur des polysyllabes. Il s’agit de savoir si leur dernière syllabe compte dans la mesure du vers devant une voyelle ; en un mot, s’ils sont terminés par un e muet ou par une consonne.

Les substantifs suj. ou voc. sing. emperere, sire, ancestre, prestre, pere, se rencontrent 9 fois devant un mot commençant par une voyelle (vers 73, 103, 464, 475, 541, 992, 1008, 1805, 2628) et toujours leur dernière syllabe est élidée ; ce qui nous montre qu’à l’époque où fut arrangé le Coronement Looïs, ces mots et leurs semblables n’avaient pas encore reçu l’s analogique, qu’ils empruntèrent dans la seconde moitié du xiie siècle aux substantifs masculins de la seconde déclinaison latine en us.

Au contraire, les deux vers 736 et 948 nous montrent cette s analogique au sujet singulier masculin altres. Je ne parle pas du vers 634, qu’il ne m’a pas