Page:Langlois - Manuel de bibliographie historique, 1901-1904.djvu/11

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AVANT-PROPOS.


L’accueil fait, en France et à l’étranger, à la Première Partie de ce Manuel, publiée en 1896, a été très favorable. Je n’avais pas eu tort de croire qu’un ouvrage de ce genre serait utile, puisque deux tirages en ont été rapidement épuisés. D’autre part, mes intentions ont été très bien comprises ; les techniciens, dont le suffrage m’a été précieux entre tous, ont apprécié, justement comme je l’aurais pu souhaiter, l’effort fait pour condenser, sous le plus mince volume, une quantité considérable de renseignements substantiels, et pour clarifier, en les raisonnant, les connaissances bibliographiques.

Je suis toujours persuadé que la principale raison d’être de l’enseignement des Sciences auxiliaires de l’histoire — et même une des principales raisons d’être de l’enseignement de l’Histoire tout court — dans les Universités est de faire connaître aux étudiants (1°) la méthode et (2°) l’outillage matériel des sciences historiques. C’est pourquoi je n’ai pas cessé, depuis 1896, de consacrer une de mes conférences hebdomadaires à l’exposé de la Méthode et de la Bibliographie historiques.

Les conférences sur la Méthode que nous fîmes conjointement, mon collègue M. Ch. Seignobos et moi, au commencement de l’année scolaire 1897-1898, ont été publiées sous le titre d’Introduction aux études historiques (Paris, 1898, in-18)[1]. Il y a, dans mon esprit, un lien entre cet ouvrage et celui-ci.

  1. Il existe de cet ouvrage une traduction anglaise et une traduction russe ; quelques inadvertances de l’édition originale ont été rectifiées dans la traduction anglaise.