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AVERTISSEMENT DE LA PREMIÈRE ÉDITION.

ries, et, pour chaque catégorie, j’ai donné des exemples, en renvoyant aux listes complètes de répertoires de cette catégorie, quand il en a été dressé. — Ainsi, non seulement il ne faut pas s’attendre à trouver dans cet ouvrage l’énumération des meilleurs livres qui ont été écrits sur les questions les plus importantes de l’histoire universelle ; on n’y trouvera pas même l’énumération de tous les répertoires de Bibliographie historique proprement dits. En fait de liste complète, on n’y trouvera que celle des « répertoires de répertoires » de Bibliographie historique[1].

Rien n’aurait été plus facile que de faire de cette Première Partie du Manuel un très gros livre : il aurait suffi de multiplier les exemples et de citer des répertoires anciens, dont la valeur est aujourd’hui périmée. Mais, loin de viser à donner à cet ouvrage des dimensions considérables, je me suis imposé au contraire la règle d’être aussi concis que possible et de m’en tenir au strict nécessaire. Je crois en effet que, quand on enseigne la Bibliographie, c’est un devoir de choisir, parce que ce serait une faute de noyer des renseignements utiles dans un flot d’indications superflues. Le lecteur instruit remarquera, au premier coup d’œil, que des noms illustres, des répertoires qui ont été classiques, sont ici passés sous silence ; je le prie de ne pas oublier que ce Manuel a été composé avec des intentions pédagogiques, qui justifient un grand nombre d’omissions volontaires. — Quant à multiplier les exemples, je ne l’ai pas jugé utile : il est trop clair, en effet, que, les eussé-je multipliés au point de tripler les proportions de cet ouvrage, les répertoires de J. Petzholdt, de L. Vallée, de G. Ottino et G. Fumagalli, etc., en seraient toujours restés, comme ils le sont, l’indispensable complément, au même titre que des vocabulaires sont, pour l’étude d’une langue, le complément d’une grammaire.

Je me suis attaché surtout à introduire de l’ordre dans la liste des principaux répertoires et des répertoires de répertoires, afin d’en

  1. [Cf. ci-dessous, § 298. — Dès le xviie siècle, la Bibliographie historique fut comprise à peu près ainsi en Allemagne. Voir, par exemple, le curieux Opus bibliographicum, quod programma de turpi circa auctores ignorantia præcedit, de J. Fr. Mayer, dont un exemplaire manuscrit, daté de janvier 1700, est à la Bibliothèque royale de Berlin (quart. 8].]