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BIBLIOGRAPHIES DES BIBLIOGRAPHIES.

graphies publiées jusqu’à la fin de 1896 », sous le bénéfice de cette réserve : « Tous les répertoires vieillis et devenus inutiles ont été systématiquement écartés ». — Voici les grandes divisions du plan, qui est mélhodique : I. Bibliographies universelles. II. Bibliographies nationales. III. Sciences religieuses. IV. Sciences philosophiques. V. Sciences juridiques. VI. Sciences économiques et sociales. VII. Sciences pédagogiques. VIII. Sciences pures. IX. Sciences appliquées. X. Sciences médicales. XI. Philologie et Belles-lettres. XII. Sciences géographiques. XIII. Sciences historiques. XIV. Sciences auxiliaires de l’histoire. XV. Archéologie et Beaux-Arts. XVI. Musique. XVII. Biographie. — Les notes explicatives ou prémonitoires, placées, comme dans la Bibliotheca bibliographica de Petzholdt, à la suite de quelques-uns des titres énumérés « ont été réduites, dit Tauteur (p. xv), à leur plus simple expression, et leur brièveté contraste avec les longues dissertations de l’ouvrage de Petzholdt qui m’ont paru inutiles et généralement trop peu lues ». Ce jugement sur les admirables annotations de Petzholdt, si consciencieuses et si sobres, ne saurait, du reste, être accepté ; quant aux annotations qui figurent dans la Bibliotheca bibliographica nova, elles se réduisent souvent, en effet, à « un mot d’éloge ou de critique ».

H. Stein insiste sur ce qu’il a voulu faire, en ces termes : « La majeure partie des livres indiqués ont été vus par Fauteur, qui a tenté de se rendre compte de la valeur relative et actuelle de chaque bibliographie… Ce livre n’est qu’un choix, [maisj non [pas] arbitraire ».

H. Stein, qui a critiqué sévèrement l’ouvrage de L. Vallée, savait fort bien, d’avance, qu’aucun travail de ce genre n’est à l’abri de la critique, au point de vue de l’exécution matérielle[1]. Personne n’ignore d’ailleurs que les travaux bibliographiques, qui ont l’inconvénient de n’être jamais parfaits, ont l’avantage, quelles que soient leurs imperfections, d’être toujours utiles. Il n’y a donc pas lieu d’examiner ici ce qui manque à la Bibliotheca bibliographica nova pour être un ouvrage sans reproche, ni de se demander si, tel qu’il

  1. Voy. le compte rendu de la B. bibliographica nova, par Fr. J.Teggart, dans le Library Journal. 1899, p. 73 et suiv.