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Page:Lanne - Le Mystère de Quiberon, 1904.djvu/372

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CHAPITRE XXIV

Conduite du comte d’Artois expliquée par les faits. — Attitude des chefs vendéens en face de la question dynastique. — Réserve de Stofflet. — Acceptation par Charette du brevet de lieutenant-général et refus des décorations. — Supposition absurde de Crétineau-Joly. — Véritable raison du malentendu. — Demande d’explications catégoriques adressée à Charette. — Sa lettre au Comité de salut public et sa réponse à l’envoyé du comte d’Artois. — Départ du comte d’Artois déterminé par l’inflexibilité de Charette. — Lettre de Charette au sujet de ce départ. — Révélations de Vauban éclairant tout le mystère.

Toutes ces tergiversations, toutes ces délibérations n’avaient d’autre but que d’amuser le tapis.

Il ne s’agissait pas de choisir le temps et le lieu propices à un débarquement, mais bien de s’assurer si les dispositions des armées royalistes et de leurs chefs valaient un débarquement.

Or, sur ce point, si le comte d’Artois eût pu conserver quelques illusions, elles avaient été promptement dissipées. Mais il était si bien fixé avant de partir que, pendant deux mois, l’unique objet de ses préoccupations avait été la recherche d’un prétexte pour ne pas s’embarquer.

N’en ayant trouvé aucun et obligé de faire cette