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Page:Lanne - Le Mystère de Quiberon, 1904.djvu/392

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» Je vous charge en même temps, monsieur, de témoigner en mon nom, aux loyaux Français qui combattent si glorieusement sous vos ordres, qu’ils peuvent compter à jamais sur les sentiments et sur la reconnaissance de M. le Régent ; et que ce sera en triomphant ou en mourant avec eux, que je leur prouverai que je suis digne du désir qu’ils ont de me voir à leur tête. Vous pouvez compter fermement, monsieur, que je confirmerai avec plaisir, lorsque je vous aurai rejoint, tout ce que le conseil militaire, ainsi que vous, aurez cru utile au bien du service du roi, d’accorder à ceux qui, sous vos ordres, auront le plus contribué à la restauration de l’autel et du trône.

» Soyez également certain, monsieur, et assurez bien tous les fidèles compagnons de vos travaux, que ce sera par des faits plus que par des paroles, que M. le Régent et moi, nous nous empresserons de récompenser dignement tous ceux qui auront participé à la gloire et aux succès que vous préparez.

» Ne doutez jamais de tous mes sentiments pour vous, etc.


» (Signé) Charles-Philippe. »

« Au château de Zipendal, près Arnheim, ce 6 novembre 1794.

» Mon cœur sait apprécier les sentiments qui vous animent, et je me réserve de vous bien prouver tout ce que vous m’inspirez, le jour heureux où je combattrai avec vous et vos intrépides compagnons. Et je vous autorise à vous considérer comme lieutenant général