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N°2

Rapport de police sur l’esprit des troupes.

« 12 messidor an III (30 juin 1795).


» Rapport du 13 messidor,

» … Saint-Rémy déclare que, dans l’endroit où il a dîné, qu’il ne spécifie pas, il y a vu des officiers et des chasseurs, et que, par leur conversation, il a remarqué que l’opinion des troupes de ligne est toujours la même. Il ajoute que celles-ci n’aiment point le gouvernement républicain : il en juge par l’aigreur avec laquelle ceux qu’il a entendus blâment tout ce qui s’est fait généralement depuis la Révolution et par la manière dont ils plaignent la famille des Capets. La commission s’occupe des moyens de s’assurer par qui sont tenus les propos rapportés par Saint-Rémy… »


(Aulard. — Recueil de documents pour l’histoire de l’esprit public à Paris, t. II, p. 47.)




N°3

L’opinion de Hoche en 1791.

« Le Roi, en ce mois d’avril 1791, désirait vivement aussi, en bon catholique, apostolique et romain, faire ses Pâques ; mais il se trouvait acculé à cette fatalité :