Aller au contenu

Page:Lanne - Le Mystère de Quiberon, 1904.djvu/406

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

la plus grande latitude de moyens, et soyez assuré qu’il ne s’est encore jamais présenté à personne une occasion aussi grande, aussi heureuse que celle qui vous est offerte.

» Quoique vous connaissiez mon écriture, je ne mets point de mesure avec vous et je signe cette lettre. Je vous livre le secret de ma vie, je serais heureux de la perdre à côté de vous, pour mon Roi ; je la regretterais peut-être en combattant contre vous.

» Adieu, mon cher Canclaux, je ne doute pas que je ne sois toujours votre ami. »


Mémoires de Puisaye, Londres, 1803, t. 3, p. 440 et suiv.



N° 7

Les articles secrets de La Jaunaye.

Extrait des notes inédites de Boursault.

«  En se taisant sur l’article secret relatif au jeune fils de Louis XVI et à sa sœur, par lequel il était formellement promis, au nom de la Convention, de les rendre aux Brigands à une époque fixée, les négociateurs de la République avaient espéré que l’on pourrait retarder la remise des enfants. Ils avaient promis d’amener Charette à signer la paix : ce fut pour eux une espèce de point d’honneur ; ils s’engagèrent à tout ce qu’il demanda. Le 6 janvier, on avait vu des officiers et même des représentants boire avec les