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Page:Lanne - Le Mystère de Quiberon, 1904.djvu/424

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   « Sire,


» Heureux d’être le premier qui ait proclamé Votre Majesté sur une partie du territoire français, que j’ai conquise en son nom ; heureux d’avoir pu contribuer à la reconnaissance de Votre Majesté, confirmée officiellement par les ordres que je reçois du Gouvernement Britannique, de m’emparer au nom de Votre Majesté des places et des ports où l’armée catholique royale pourra s’établir ; qu’il me soit permis de mettre à vos pieds, Sire, l’hommage de mon dévouement et de celui des troupes dont le bon plaisir de Votre Majesté, exprimé par les autorisations de Monseigneur Comte d’Artois, en vertu des pouvoirs qu’il a reçus d’elle, et la volonté de Sa Majesté Britannique m’ont confié le commandement. Mon unique vœu, Sire, et celui de vos fidèles sujets qui sont sous mes ordres, est de voir bientôt Votre Majesté et son auguste frère à notre tête. Tous nos efforts vont être dirigés vers cet unique but. Notre position est bonne ; les secours que le Gouvernement anglais nous a donnés et ceux qu’il nous promet, nous permettent de tout espérer,