Aller au contenu

Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 1.djvu/136

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
100
MÉCANIQUE CÉLESTE.

ϐ et étant deux nouvelles arbitraires : le problème est ainsi complètement résolu, puisque les valeurs de et de donnent les angles et en fonction du temps, et que est déterminé en fonction de \phi et de Si ϐ est nul, le plan des et des devient le plan invariable auquel nous avons rapporté, dans le numéro précédent, les angles et

31. Si le solide est libre, l’analyse des numéros précédents donnera son mouvement autour de son centre de gravité ; si le solide est forcé de se mouvoir autour d’un point fixe, elle fera connaître son mouvement autour de ce point. Il nous reste à considérer le mouvement d’un solide assujetti à se mouvoir autour d’un axe fixe.

Concevons que soit cet axe, que nous supposerons horizontal : dans ce cas, la dernière des équations (B) du no 25 suffira pour déterminer le mouvement du corps. Supposons, de plus, que l’axe des soit horizontal, et qu’ainsi l’axe des soit vertical et dirigé vers le centre de la Terre ; supposons enfin que le plan qui passe par les axes des et des passe par le centre de gravité du corps, et imaginons un axe passant constamment par ce centre et par l’origine des coordonnées. Soit l’angle que ce nouvel axe fait avec celui des  ; si l’on nomme et les coordonnées rapportées à ce nouvel axe, on aura

d’où l’on tire

est le moment d’inertie du corps relativement à l’axe des  : soit ce moment. La dernière des équations (B) du no 25 donnera

Supposons que le corps ne soit sollicité que par l’action de la pesan-