Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/106

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plus de révolution ; il est formé d’une sphère du rayon et d’un nombre quelconque de couches semblables à l’excès du sphéroïde de révolution, dont le rayon est sur la sphère dont le rayon est ces couches étant posées arbitrairement les unes au-dessus des autres.

Si l’on compare l’expression de à celle de du no 23, on verra que ces deux fonctions sont semblables, et qu’elles ne diffèrent que par les quantités et ϐ, qui dans sont et et par un facteur indépendant de et de  ; on a donc

Il est facile d’en conclure que, si l’on représente par la fonction

sera une fonction rationnelle et entière de qui satisfera à l’équation aux différences partielles

en choisissant donc pour la fonction la plus générale de cette nature, la fonction sera l’expression la plus générale du rayon du sphéroïde immobile en équilibre.

On peut parvenir au même résultat au moyen de l’expression de {\rm V} en séries du no 11 ; car l’équation de l’équilibre étant, par le numéro précédent,

si l’on suppose que toutes les forces étrangères à l’action réciproque des molécules fluides se réduisent à une seule force attractive égale