Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/169

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Les deux suites (C) du même numéro deviennent

et les deux suites (D) deviennent

Il est facile d’en conclure, par le numéro cité, ce qui donne pour l’ellipticité de la Terre. On a ensuite

Ainsi, de quelque manière que l’on combine les sept degrés précédents, quelque rapport que l’on choisisse pour celui des axes de la Terre, il est impossible d’éviter dans l’ellipse une erreur de dans les mesures de quelques-uns des degrés précédents ; et comme cette erreur, étant la limite de celles qui peuvent être admises, est, par cela même, infiniment peu probable, il faudrait, dans la supposition d’une figure elliptique, admettre des erreurs encore plus grandes que Or, en examinant avec attention les mesures de ces degrés, il paraît difficile de supposer à la fois que, dans chacun des degrés de Pensylvanie, du Cap de Bonne-Espérance et de Laponie, sur lesquels tombent les trois plus grandes erreurs, il s’est glissé une erreur de il semble donc résulter des erreurs précédentes que la variation des degrés des méridiens terrestres s’écarte sensiblement de la loi du carré des sinus de la latitude, que donne l’hypothèse des méridiens elliptiques.

Déterminons cependant l’ellipse la plus probable qui résulte de ces mesures. En multipliant les équations (A’) respectivement par les nombres de degrés que renferment les arcs mesurés qui leur correspondent, et divisant leur somme par la condition que la somme des erreurs est nulle donne