Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/264

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Il nous reste à considérer la partie des forces précédentes qui dépend de l’angle Cette partie peut se développer en termes multipliés par des sinus et cosinus d’angles de la forme étant fort petit relativement à Chacun de ces termes produit, dans l’intervalle d’un jour à peu près, un flux et un reflux ana\logues à ceux que produisent les termes dépendants de l’angle avec la seule différence que le flux relatif à l’angle n’a lieu qu’une fois par jour, au lieu que le flux relatif à l’angle a lieu deux fois par jour.

On trouvera facilement, par l’analyse des numéros précédents, que la hauteur de la mer, due aux forces dont la période est à peu près d’un jour, peut être représentée par la formule

et étant trois constantes arbitraires, que l’observation peut seule déterminer dans chaque port ; les différentielles étant prises en faisant constant, et le temps devant être diminué d’une constante que l’observation peut seule déterminer.

Si l’on réunit maintenant toutes ces hauteurs partielles de la mer, on aura, pour sa hauteur entière

(O)