Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/283

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et l’expression des nombres de la même Table relatifs aux marées totales est

les valeurs de relatives à tous ces nombres, étant respectivement

En substituant ces valeurs dans les deux formules précédentes et en comparant les résultats aux nombres de la Table II, on verra que les erreurs sont très-petites et dans les limites de celles dont les observations sont susceptibles.

Comparons maintenant ces formules données par l’observation aux formules du no 22 données par la théorie de la pesanteur. Soit la hauteur du zéro de l’échelle d’observation au-dessus du niveau d’équilibre que la mer prendrait sans l’action du Soleil et de la Lune ; soit, de plus, la somme des carrés des cosinus des déclinaisons du Soleil aux instants des phases dans les syzygies de la Table II, et cette même somme relativement à la Lune ; on aura, par le no 22,

On a vu, no 11, que La latitude de Brest étant de on a, à très-peu près, En négligeant vis-à-vis de l’unité la fraction très-petite, parce que la moyenne densité de la Terre surpasse plusieurs fois celle de la mer, on aura

Nous venons ci-après que, dans les moyennes distances de la Lune