Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/319

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

supposant donc que cette heure soit l’heure de la marée totale sera et cette dernière heure suivra la quadrature de Maintenant est l’heure de la marée totale correspondante au minimum, et, par le no 24, cette heure suit la quadrature de en égalant donc à cette quantité la fonction on déterminera et l’on trouvera

C’est l’heure du minimum de la marée totale à Brest dans les quadratures. Cette heure doit surpasser d’un quart de jour l’heure du maximum de la marée totale, que nous avons trouvée, dans le no 35, égale à Cependant la différence de ces heures n’est que de plus petite d’environ minutes qu’un quart de jour. Cela paraît indiquer une anticipation dans l’heure de la pleine mer à Brest, à mesure qu’elle est plus petite ; nous avons déjà observé un effet ana\logue dans la hauteur du zéro de l’échelle d’observation au-dessus du niveau de la mer, déterminée par les marées syzygies et par les marées quadratures. Ce sont vraisemblablement de légers écarts de la supposition dont nous sommes partis, savoir que les deux flux partiels, solaire et lunaire, se superposent l’un à l’autre comme ils se seraient disposés séparément sur la surface du niveau de la mer, ce qui n’a lieu que dans le cas des ondulations infiniment petites.

Déterminons la valeur du coefficient de qui résulte de la loi de la pesanteur. On a vu, dans le numéro précédent, que ce coefficient, dans les quadratures des équinoxes, est égal à

On peut supposer et, par le no 31, On a pareillement et, par le même numéro, de plus, dans les quadratures, et cette valeur doit être dimi