Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/351

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le terme et, vu la lenteur des variations de et de , ce terme peut devenir, par l’intégration, très-sensible dans la valeur de On aura ainsi, à très-peu près, en observant que et sont fort petits, et en ne conservant parmi les termes multipliés par ces quantités que ceux qui peuvent croître considérablement par les intégrations,

est le produit de l’inclinaison de l’orbe solaire par le sinus de la longitude de son nœud ascendant, comptée de l’équinoxe mobile du printemps, et, cette inclinaison étant fort petite, on peut prendre pour ou son sinus ou sa tangente ; or on a vu, dans le no 59 du  Livre II, que, si l’on désigne par la longitude du nœud ascendant de cet orbe comptée d’un équinoxe fixe, est donné par un nombre fini de termes de la forme et que est donné par le même nombre de termes correspondants de plus, étant le mouvement rétrograde des équinoxes à partir de l’équinoxe fixe, on a ce qui donne

En substituant au lieu de et au lieu de on aura

On voit donc que, pour avoir il suffit d’augmenter les angles des différents termes de l’expression de de la quantité On peut même, en négligeant les quantités de l’ordre substituer pour le moyen mouvement des équinoxes, et alors sera composé d’un nombre fini de termes de la forme qui ne diffèrent des termes de l’expression de qu’en ce que les angles sont augmentés du moyen mouvement des équinoxes. On trouvera de la même manière que sera composé du nombre