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CHAPITRE II.
du développement en série des attractions des sphéroïdes quelconques..

8. Considérons généralement les attractions des sphéroïdes quelconques. Nous avons vu, dans le no 4, que l’expression de la somme des molécules du sphéroïde, divisées par leurs distances au point attiré, a l’avantage de donner par sa différentiation l’attraction de ce sphéroïde parallèlement à une droite quelconque. Nous verrons d’ailleurs, en traitant de la figure des planètes, que l’attraction de leurs molécules se présente sous cette forme dans l’équation de leur équilibre ; nous allons ainsi nous occuper particulièrement de la recherche de

Reprenons l’équation du no 4,

étant les coordonnées du point attiré, étant celles de la molécule du sphéroïde, l’origine des coordonnées étant dans l’intérieur du sphéroïde. Cette intégrale doit être prise relativement aux variables et ses limites sont indépendantes de  ; on trouvera, cela posé, par la différentiation,

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équation à laquelle nous sommes déjà parvenus dans le second Livre, no 11.

Transformons les coordonnées en d’autres plus commodes. Pour cela, soit la distance du point attiré, à l’origine des coordonnées,