Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 5.djvu/230

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en admettant que la plus grande des trente-deux valeurs de et de qui, par la Table III, est et la plus petite de ces valeurs, qui, par la Table VI, est sont les limites entre lesquelles ces valeurs ont pu également s’étendre, on aura la supposition la plus favorable au hasard ; un plus grand intervalle de limites diminuerait sa probabilité. Dans cette supposition, la probabilité qu’une valeur syzygie équinoxiale de ne sera pas au-dessous de sera

ou.

Pareillement, la probabilité qu’une valeur syzygie solsticiale de ne sera pas au-dessus de sera ou.

De là il suit, par les principes connus de la théorie des probabilités, que la probabilité qu’aucune des seize valeurs syzygies équinoxiales de ne sera au-dessous de en même temps qu’aucune des valeurs syzygies solsticiales de ne surpassera pas est égale à

Ce produit est moindre qu’une fraction qui, ayant l’unité pour numérateur, aurait pour dénominateur suivi de quatorze zéros. L’excessive petitesse de cette fraction prouve incontestablement l’influence des déclinaisons du Soleil et de la Lune sur les valeurs de et de Un raisonnement semblable, appliqué aux valeurs de et de montre pareillement l’influence des déclinaisons sur ces valeurs.

7. J’ai considéré, d’une manière à peu près semblable, les quadratures équinoxiales suivantes :


    résulte que la fraction dont il est question à la fin de ce numéro, au lieu d’avoir pour dénominateur suivi de quatorze zéros, a pour dénominateur suivi de treize zéros. Elle n’en est pas moins, comme le dit l’auteur, d’une excessive petitesse. V. P.