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CHAPITRE II.
de la figure de la terre.

2. La figure de chaque couche du sphéroïde terrestre étant à fort peu près sphérique, j’exprimerai, comme dans le Livre III de la Mécanique céleste, son rayon par étant un très-petit coefficient constant. Je désignerai par la densité de cette couche, étant fonction de . Je nommerai la somme des quotients de chaque molécule du sphéroïde terrestre, divisée par sa distance à un point extérieur attiré, étant la distance de ce point à l’origine des rayons terrestres, placée très-près du centre de gravité de la Terre. Enfin je nommerai le cosinus de l’angle que fait avec une droite invariable sur la surface du sphéroïde et que je prendrai pour son axe, et je nommerai l’angle que le plan passant par cet axe et par forme avec un méridien fixe sur la surface du sphéroïde. On peut supposer développé dans une série dans cette forme,

étant une fonction de et de fonction rationnelle et entière relativement à ces trois dernières quantités, et telle que l’on a généralement

La formule (5) du no 14 du Livre III devient ainsi