Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 5.djvu/483

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

SUPPLÉMENT
AU Ve VOLUME
DU
TRAITÉ DE MÉCANIQUE CÉLESTE,
PAR L’AUTEUR.
(imprimé sur le manuscrit trouvé dans ses papiers.)
Séparateur


En publiant mon Traité de Mécanique céleste, j’ai désiré que les Géomètres en vérifiassent les résultats, et spécialement ceux qui me sont propres. Les résultats de la théorie du Système du Monde sont, pour la plupart, si distants des premiers principes que leur vérification est nécessaire pour en assurer l’exactitude. Les Géomètres qui s’en occupent font donc une chose utile à l’Astronomie. Je dois, comme savant et comme auteur, beaucoup de reconnaissance à ceux qui ont bien voulu prendre mon Ouvrage pour texte de leurs discussions, et qui par là m’ont fourni l’occasion d’éclaircir quelques points délicats traités dans cet Ouvrage. Ce sont ces éclaircissements et quelques recherches nouvelles qui sont l’objet de ce Supplément.

Sur le développement en série du radical qui exprime la distance mutuelle de deux planètes.

1. En considérant cet objet dans les no 3 du Livre XI et du Livre XV de la Mécanique céleste, je me suis spécialement proposé de faire voir, par un exemple intéressant, l’utilité des méthodes que j’ai exposées