Page:Laprade - Les Voix du silence, 1865.djvu/241

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Tirez de toute créature,
Répandez sur tous les chemins
Des fleurs, des larmes sans mesure,
Et les remords de la nature
Pour tant de blasphèmes humains.

L’homme, hélas ! ce pauvre brin d’herbe,
A son orgueil s’est trop fié ;
Qu’il revienne adorer le Verbe…
Prosterne-toi, raison superbe,
Aux pieds du Dieu crucifié.