Page:Laprade - Les Voix du silence, 1865.djvu/246

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Un phare, un rayon, une flamme…
C’est votre pensée, ô mon Dieu !

C’est l’amour, le beau manifeste
Qui brille en moi quand tout est noir,
C’est l’éternel vrai que j’atteste
En fermant les yeux pour le voir ;

C’est la clarté surnaturelle
Qui vers les hauts lieux me conduit,
Jour que mon âme porte en elle
Et qui n’aura jamais de nuit.