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III

Un entretien avec Corneille


I


 
Devant ces deux portraits que j’invoque sans cesse,
Dans ma chambre où, le soir, un groupe aimé se presse,
Les enfants, à ma voix doucement apaisés,
Avaient dit leur prière et reçu nos baisers.
Resté seul, j’essayais d’utiliser ma veille ;
Les cris joyeux chantaient encore à mon oreille :