Page:Laprade - Les Voix du silence, 1865.djvu/77

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VII

Post tenebras lux


 
L’espace est envahi par une ombre glacée
Où tremblent les contours de la forme effacée ;
Et la brume automnale, éteignant les couleurs,
Jette sur tous les fronts ses livides pâleurs.
Les arbres, les grands bœufs, les bouviers sur le chaume,
Tout prend sous ces vapeurs un aspect de fantôme ;